Ces 2 collègues, facteurs, travaillent sur la SAR 2. Nous les côtoyons tous les jours. Nous les apprécions. Leur professionnalisme est même reconnu par la direction. Mais depuis des
années, comme des millions de travailleurs, ils ne connaissent que des petits boulots entre 2
périodes de chômage. Depuis des années, comme des millions de précaires, ils vivent sans
perspectives, dans l’angoisse du lendemain. En entrant à La Poste, ils sont en droit d’espérer
que leurs efforts au travail soient récompensés par un CDI. Il n’en est rien.