Depuis le 10 février dernier, six employées chinoises et ivoiriennes et un jeune homme chinois d’un salon de manucure et de coiffure parisien occupent nuit et jour leur lieu de travail, avec la CGT. Ils n’ont pas été payés en décembre 2013 et janvier 2014 et ne sont pas reconnus comme salariés de l’entreprise.
Leur patron, introuvable depuis le début du mouvement, ne les déclare pas, prétextant le fait qu’ils n’ont pas de papiers.
« Ces employés sont les victimes d’un système qui, en profitant de la vulnérabilité des travailleuses et travailleurs sans papiers, sans droits parce que sans titre de séjour valable, les contraint à des conditions de travail et de vie impossibles, pour le plus grand profit immédiat d’une économie souterraine et d’une partie du patronat des secteurs économiques non délocalisables »,a précisé la CGT dans une déclaration commune.*