En privant les syndicats de moyens et de locaux, en les expulsant, la Ville de Châteauroux assassine la démocratie et une liberté fondamentale. Les soussignés condamnent les prétentions de la Ville de Châteauroux qui asphyxie le syndicalisme et porte atteinte à son existence, en le privant de locaux.
Ils s’opposent à toute expulsion des syndicats et remise en cause de leurs moyens de fonctionnement.
Ils affirment que le droit des salariés à défendre leurs intérêts matériels et moraux exige :
– la consécration d’une mise à disposition de moyens en locaux aux organisations syndicales, assurant, eu égard aux diversités des situations et des usages, au minimum la pérennisation de l’existant,
– la mise en œuvre d’un financement public que les collectivités territoriales et pouvoir public auront le soin de dégager entre eux,
– au cas particulier de l’Indre, considérant l’existant, la création d’une Bourse du Travail, pour y accueillir les organisations aujourd’hui non localisées dans l’immeuble Louise Michel, à partir de l’aménagement des espaces disponibles qu’offre cet immeuble.