300 postiers intérimaires travaillent dans les Bouches-du-Rhône. "Réclamer de l’emploi stable dans une entreprise comme la notre, même si elle s’est transformée en SA en mars, ce n’est pas farfelu, c’est vital. Ce conflit, il est dur mais on le gagnera", a assuré Christophe Galea, secrétaire de la section CGT locale.
Si les postiers de Marseille 02 ne veulent pas de l’intérim, c’est bien parce que tout salarié a droit à un statut stable. L’intérim à la Poste, c’est aussi un moyen détourné pour la direction d’empêcher toute forme de contestation ou de lutte. Outre le fait, que le statut d’intérimaire, c’est la précarité absolue avec l’impossibilité de prévoir l’avenir, c’est aussi pour la Poste le moyen de mettre à mal la possibilité de se syndiquer et de faire grève, des droits élémentaires dans toute démocratie.
A Paris aussi, on compte des centaines d’intérimaires dans les services. C’est pourquoi le conflit de Marseille 02 doit mobiliser tous les agents parisiens et trouver un echo considérable dans les bureaux que ce soit à la distri, dans les PPDC, dans les PIC ou au guichet. Ces collègues en intérim, en CDD ou en contrat d’apprentissage doivent être Cdisés. C’est la garantie pour eux d’envisager l’avenir un peu plus sereinement mais aussi la garantie d’un Service Public Postal de qualité pour les usagers. Et rappelons qu’il ne devrait y avoir qu’un seul statut à la Poste : celui de fonctionnaire.
On peut participer à la solidarité en envoyant des chèques à l’UD CGT, 23 boulevard Charles Nédelec, 13003 Marseille.
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Lire le communiqué de la Fédération CGT et voir le diaporama.