Signons massivement la pétition pour le rejet des projets de loi généralisant le travail du dimanche
La volonté patronale s’affirme de plus en plus pour tenter de modifier l’organisation du travail (déréglementation du temps de travail, heures supplémentaires, recul de l’âge pour les départs en retraite...) afin d’obtenir une plus grande flexibilité des salariés dans le but de toujours plus de profitabilité. De son côté, le gouvernement, dans sa logique libérale de travailler plus, appuie et cautionne cette volonté. Le nombre de réformes gouvernementales en est la preuve.
L’engagement de campagne de Sarkozy sur le travail du dimanche accuse plusieurs échecs.
Depuis 2008, les propositions de loi visant à déroger aux règles du repos dominical se multiplient. La proposition du député Maillé, qui n’en n’est pas à sa première version, a déclenché les hostilités de la part des acteurs sociaux (syndicats de salariés, mais aussi patronaux, associations, institutions, ...) provoquant un débat public avec pour conséquence le report de
ce projet de loi à l’Assemblée nationale.
La déclaration commune intersyndicale du 5 janvier a d’ailleurs exprimé le retrait de cette proposition de loi.
Les échecs pour le gouvernement se multiplient.
Pourtant, il persiste et attaque de nouveau en choisissant la voie sénatoriale. Les amendements visant à permettre les ouvertures des magasins le dimanche sont encore rejetés.
Là aussi, la pression syndicale unitaire a porté ses fruits.
Aujourd’hui, c’est Brice Hortefeux, ministre du Travail, qui monte au créneau en indiquant qu’une nouvelle proposition de loi serait débattue début juillet à l’Assemblée nationale.
La conséquence d’une telle modification des règles du travail le dimanche est d’en faire un jour comme les autres, avec comme incidence la suppression du caractère exceptionnel et
de fait des majorations qui y sont afférentes.
La généralisation du travail le dimanche, dans quelque secteur que ce soit, ccnstituerait une aubaine pour l’étendre à l’ensemble des secteurs d’activités.
En effet, ce serait ouvrir une brèche à une déréglementation générale. Les services (la Poste, les banques, les crèches, les transports) sont directement concernés par ces ouvertures.
Depuis quand la liberté serait de travailler le dimanche ?
Signons massivement la pétition pour le rejet des projets de loi généralisant le travail du dimanche.