L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l’Arcep) a autorisé :
– Une augmentation au 1er Janvier 2025 des tarifs de La Poste de 6.8 % en moyenne allant jusqu’à 0.10€ pour le timbre vert (J+3) qui passe de 1,29 € à 1,39 €
– 11 % également pour la Lettre Recommandée passant de 5,36 à 5.74
– Les colis ne sont pas épargnés, ils augmenteront en moyenne de 5.2%
La preuve est faite que le passage en société anonyme et le changement d’actionnaire majoritaire n’ont fait qu’accentuer les choix de rentabilité financière au détriment du service public, pénalisant, qui plus est la très grande majorité de la population.
Ces nouvelles augmentations se font dans un contexte où la désignation de la poste comme operateur du service universel postal sera très prochainement débattue voté au parlement et qui entrera en vigueur en janvier 2026.
Le projet de loi déposer le 1er juillet propose une baisse de la qualité de service avec un délai d’acheminement des produits à J+4 et J+7, la fermeture de bureaux de poste et une dégradation des conditions de travail des postières et postiers.
L’ensemble des 4 missions du service public postal sont dans le collimateur de la finance :
distribution du courrier/colis,
distribution de la presse,
accessibilité bancaire,
aménagement du territoire
La population s’est largement exprimée lors des dernières élections législatives pour exiger plus de service public et davantage de démocratie dans ce pays.
La CGT FAPT s’est adressé par courrier à tous les partis politiques républicains des députés nouvellement élus pour exiger que le service public ne soit pas considéré comme un coût mais comme un investissement pour l’ensemble de la population dont l’Etat doit en être le garant. La Poste est un symbole du service public.
La Poste est indispensable pour la démocratie, la cohésion sociale et territoriale. Par son histoire, ses missions d’intérêt général, elle occupe une place à part dans la vie économique et politique, sociale et culturelle.
La CGT FAPT fait la proposition du développement du service public postal pour répondre aux besoins de la population et relever des nouveaux défis. Cela passe par une appropriation publique et démocratique des activités postales et de télécommunications pour assurer le droit à la communication pour tous.