Le 18 mars prochain, nous célébrerons le début de la Commune de 1871 par une manifestation à Paris de l’Assemblée nationale au Sénat.
Nous avons choisi ce parcours entre les deux assemblées du Parlement, dont la fonction est de voter les lois de la République, pour demander aux élus de la nation de répondre, dans les domaines qui les concernent, aux exigences formulées dans la pétition initiée pour la réhabilitation de la Commune et des communards.
Plus de 10 000 citoyennes et citoyens ont signé ce texte qui demande notamment de :
donner à la Commune de Paris, dans les programmes scolaires, une place à la mesure de son importance ;
inscrire la Commune dans les commémorations nationales ;
graver les noms des Communards sur les murs des ministères, mairies et administrations où ils ont exercé des responsabilités importantes.
La pétition demande que soient mises en œuvre les mesures démocratiques et sociales de la Commune d’une brûlante actualité aujourd’hui encore.
Pour soumettre ces demandes au plus haut niveau de l’Etat, nous avons été reçus à la présidence de la République, à la présidence du Sénat, au ministère de l’Education nationale.
Nous avons été écoutés. Nous voulons être entendus.
Au moment où ces lignes sont écrites, nous n’avons pas reçu de réponse à notre demande adressée au président de l’Assemblée nationale.
Le 18 mars, nous crierons haut et fort nos exigences de réhabilitation de la Commune et des communards, à proximité de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour que les élus de la nation les entendent.
Exigeons la réhabilitation de la commune et des communards ! Vive la commune !