Le syndicat CGT des postiers et services postaux de Paris

526/526
100/526
31/526
137/526
191/526
113/526
82/526
71/526
37/526
29/526
27/526
96/526

Augmenter les salaires, il y a urgence !

Publié le 11 février 2011   dans   Actualités  

Il n’est plus acceptable que d’un côté, ceux qui créent les richesses ne perçoivent quasiment rien de celles-ci et que de l’autre, ceux qui imposent des critères de gestion aux seules fins de profits empochent la quasi-totalité de ces richesses créées. Le salaire n’est pas un coût !
Pour la CGT, parler de répartition des richesses c’est parler de la rémunération de la force de travail. C’est revendiquer de meilleurs salaires ayant une incidence directe sur le niveau des pensions et le financement de la sécurité sociale. Augmenter les salaires, c’est relancer la consommation et donc trouver des réponses au financement de la protection sociale.

La crise sert de prétexte à une nouvelle offensive du patronat et des gouvernements contre le coût du travail en France et dans les autres pays européens.

Or, cette crise s’explique avant tout par une rémunération du capital disproportionnée et une rémunération du travail toujours plus faible. Le résultat c’est la baisse du pouvoir d’achat des salariés et par conséquent cela devient leur première préoccupation.

En effet, le nombre de travailleurs pauvres augmente, les qualifications sont de moins en moins reconnues et les augmentations de salaires, lorsqu’elles existent, sont non seulement souvent individualisées mais à un niveau tel que c’est un véritable mépris pour les salariés.

Mais devant des attitudes dictées par une idéologie au service de la finance, les salariés se rassemblent, s’organisent et revendiquent le droit à un salaire garantissant les moyens nécessaires à leur existence.

Il n’y aura pas de solution à la crise par l’augmentation de la pauvreté et de la précarité. Pour éviter une récession, il faut une augmentation générale des salaires, traitements, pensions, allocations chômage mais aussi la création d’un revenu d’insertion pour la jeunesse durement touchée par les choix économiques actuels.

D’autres choix sont possibles, de nombreux salariés sont mobilisés depuis plusieurs mois pour des augmentations de salaires et ont gagné. Les postiers eux aussi, au vue des bénéficies réalisés par La Poste doivent exiger une augmentation de leurs salaires.

Les Postaux de Paris exigent :

====> Le SMIC à 1600 euros nets(soit 1920 euros bruts minimum en I-2)

====> Le 13ème mois

====> 400 euros tout de suite

====> La garantie du doublement du salaire en 20 ans

Haut de page | Plan du site | Aide | À propos du site