Le 5 mars, des milliers de salariés ont manifesté pour rejeter l’accord interprofessionnel du 11 janvier et gagner sur leurs revendications (175 manifestations, 200 000 manifestants). Avec 1 gréviste sur 6, les postiers étaient au endez-vous. Des mobilisations encore plus fortes ont eu lieu dans certains services et directions (CTN, DSC, DTELP Nord
et Sud, ...). Les postiers sont de plus en plus nombreux à faire le lien entre cet accord de régression sociale et la situation que l’on vit à La Poste. D’ailleurs, il ne fait plus aucun doute, nos dirigeants, tant au niveau du groupe, de la Maison-Mère que des métiers attendent impatiemment certaines dispositions de cet accord. Cela aurait des conséquences sur les négociations en cours, mais aussi sur les droits et garanties du personnel.
Pour rappel, l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 prévoit :
Le retour du CDII. La CGT avec les salariés avait combattu et gagné son abandon en 2005
La baisse des salaires et la modulation du temps de travail, sans aucun recours ni contestation pour le salarié
La mobilité professionnelle forcée
L’impossibilité de faire un recours au-delà de 3 ans sur les rappels de salaire (au lieu de 5 actuellement)
Tout refus de mobilité, de baisse de salaire ou de modification du temps de travail pourra faire l’objet d’un licenciement
Inacceptable !!!
Cet accord concerne tous les postiers quel que soit leur statut. Il serait illusoire de croire que l’abaissement des droits d’une catégorie de salariés n’aurait pas d’impact pour les autres.